Manifestations contre les onze vaccins obligatoires en janvier 2018

Les anti-vaccins se mobilisent contre l’obligation vaccinale qui s’étend au 1er janvier 2018

Samedi 9 septembre, les militants anti-vaccins ont manifesté à Paris devant le ministère des Solidarités et de la Santé. Ils se mobilisent contre l’étendue prochaine de l’obligation vaccinale. Qui sont-ils et pourquoi s’opposent-ils farouchement à la vaccination ?

  • Rappel des faits : 11 vaccins obligatoires en janvier 2018

Comme annoncé par la ministre de la Santé en juillet 2017, huit vaccins, auparavant simplement recommandés, deviennent obligatoires. Il s’agit des vaccins contre :

  • la coqueluche
  • l’haemophilus influenzae
  • l’hépatite B
  • le méningocoque C
  • le pneumocoque
  • la rougeole
  • les oreillons
  • la rubéole

Les bébés de moins de deux ans sont concernés par ces nouveaux vaccins qui viennent s’ajouter aux 3 inoculations déjà obligatoires (contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite).

  • Quels sont les arguments des anti-vaccins ?

Portées par le collective EPLV (Ensemble pour une Vaccination Libre), les quelques 300 personnes qui manifestaient à Paris ont dénoncé la nouvelle politique vaccinale du gouvernement. Voici les principaux arguments qu’ils avancent :

  • il n’y a pas, aujourd’hui, de problème de santé publique majeur, justifiant l’étendue de la couverture vaccinale.
  • les citoyens ont le droit de disposer de leur corps et la vaccination devrait alors être un choix et non une obligation.
  • ces nouveaux vaccins sont un « cadeau » offert par le gouvernement aux laboratoires pharmaceutiques.
  • les vaccins ont des effets secondaires, et celui de l’Hépatite B serait notamment responsable de la sclérose en plaque.
  • les vaccins contiennent des adjuvants tels que l’aluminium, potentiellement dangereux pour la santé.
  • Que répond le gouvernement ?

Sur le site Vaccination-info-service.fr, le gouvernement défend sa décision d’étendre la couverture vaccinale :

  • les vaccins sauvent des vies. Ils sont efficaces et ont fait reculer des maladies mortelles.
  • l’acte de vaccination est un acte de solidarité car à moins de 95 % d’une couverture vaccinale, un vaccin n’est pas efficace sur une population. Ainsi, l’obligation vaccinale est conforme à l’exigence constitutionnelle de protection de la santé publique.
  • le risque d’épidémie n’a pas disparu et certaines maladies, telle la rougeole, font leur réapparition.

Les patients qui refuseraient la vaccination obligatoire verraient leurs enfants exclus des collectivités et s’exposeraient à une amende pouvant atteindre 3 750 €, ainsi qu’à 6 mois de prison.

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